Rsister la servitude,Used

Product Description Cet ouvrage s''organise autour de trois modes de mondialisation. Le premier intervient lorsque Galile et Copernic ralisent que la terre n''est pas le centre de l''univers et que Christophe Colomb dcouvre avec le Nouveau Monde l''altrit insouponne des indiens qui furent asservis et extermins. C''est au mme moment que Machiavel enseigne au Prince l''art de dominer et de soumettre le peuple et que Luther se spare de Rome parce qu''il s''insurge contre une utilisation de la foi qui asservit les hommes. C''est alors que rsonne la question toujours brlante depuis La Botie : 'Pourquoi les hommes libres deviennentils esclaves ? Pourquoi le plus grand nombre estil soumis au petit nombre ? Pourquoi le pouvoir de l''Un estil plus grand que ceux des uns ?'. La deuxime mondialisation est celle qui dclare l''universalit de l''homme et de ses droits le proclamant libre. Les antiLumire rejettent alors la vision universelle de l''homme pour clbrer la servitude, l''abngation et la soumission de l''homme dtermin par sa naissance, esclave de sa tradition, de son peuple, de sa terre. L''homme des foules n''est pas celui des masses. Ce dernier n''attend rien de personne et personne n''attend rien de lui. Il est le terreau sur lequel vont pousser les totalitarismes pour faire de lui un homme de trop comme l''crit Claude Lefort, superflu pour Hannah Arendt qui voit dans l''expriience concentrationnaire une rupture anthropologique. La troisime mondialisation est celle du capitalisme qui a dcloisonn les frontires et les cultures pour faire du monde un vaste march inaugurant une servitude indite, ni volontaire ni contrainte mais dsire, espre, attendue. 'On reste, crit Michel Rocard, trop rvrencieux l''gard de l''industrie de la finance et de l''industrie intellectuelle de la science financire. Des professeurs de maths enseignent leurs tudiants comment faire des coups boursiers. Ce qu''ils font relve, sans qu''ils le sachent, du crime contre l''humanit.' Un nouveau mal totalitaire guette l''homme, celui de ne voir son avenir que dans ce qui est pes, mesur, valu, calibr, rpertori, rduit des pratiques homognisantes, livr des machines cognitives, molculaires, conomiques qui prtendent le dfinir et le dterminer.La servitude, c''est aussi l''oubli du monde, l''oubli de soi, c''est n''tre jamais all plus loin que soi, tre rest le mme, l''identique, l''inaltr face la seule question qui vaille : qu''estce qu''un monde? From the Back Cover Cet ouvrage s'organise autour de trois modes de mondialisation. Le premier intervient lorsque Galile et Copernic ralisent que la terre n'est pas le centre de l'univers et que Christophe Colomb dcouvre avec le Nouveau Monde l'altrit insouponne des indiens qui furent asservis et extermins. C'est au mme moment que Machiavel enseigne au Prince l'art de dominer et de soumettre le peuple et que Luther se spare de Rome parce qu'il s'insurge contre une utilisation de la foi qui asservit les hommes. C'est alors que rsonne la question toujours brlante depuis La Botie: 'Pourquoi les hommes libres deviennentils esclaves? Pourquoi le plus grand nombre estil soumis au petit nombre? Pourquoi le pouvoir de l'Un estil plus grand que ceux des uns?'.La deuxime mondialisation est celle qui dclare l'universalit de l'homme et de ses droits le proclamant libre. Les antiLumire rejettent alors la vision universelle de l'homme pour clbrer la servitude, l'abngation et la soumission de l'homme dtermin par sa naissance, esclave de sa tradition, de son peuple, de sa terre. L'homme des foules n'est pas celui des masses. Ce dernier n'attend rien de personne et personne n'attend rien de lui. Il est le terreau sur lequel vont pousser les totalitarismes pour faire de lui un homme de trop comme l'crit Claude Lefort, superflu pour Hannah Arendt qui voit dans l'expriience concentrationnaire une rupture anthropologiqu